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A PROPOS CEEC

Le Centre d’Expertise, d’Evaluation et de Certification des Substances Minérales Précieuses et Semi-Précieuses, est l’Autorité de certification des substances minérales en République Démocratique du Congo.

Créé par le Décret numéro 09/57 du 03 décembre 2009, le Centre d’Expertes, d’Evaluation et de Certification des Substances Minérales Précieuses et Semi-précieuses (CEEC) est un Service Public à caractère technique du Ministère des Mines. Né des cendres du Centre National d’Expertes « CNE », il est le fruit de la libéralisation de l’exploitation, de la détention et de la commercialisation des substances minérales produites en République Démocratique du Congo.

Il sied de noter que le CEEC encadre les substances minérales de déférentes filières. Il contrôle la quantité et la qualité puis, détermine la valeur des lots de matières destinées à l’exportation.

En juin 2011, le CEEC devient un Etablissement Public par le Décret numéro 011/28 du 07/06/2011 fixant les statuts d’un Etablissement Public. Les matières précieuses et semi-précieuses en général et le diamant en particulier constituent l’une des principales richesses de la RDC. Elles sont exploitées et canalisées vers le circuit officiel pour le bénéfice aussi bien des opérateurs miniers, de la population locale que de l’Etat congolais.

A ce titre, le CEEC a le pouvoir ou la compétence légale sur l’ensemble de mécanismes, procédures et procédés visant à établir la nature, les caractéristiques physiques et/ou chimiques, l’origine et la provenance légale et licite des substances minérales, et ce, conformément aux normes nationales, régionales et internationales en la matière, prenant en compte à la fois le suivi et la traçabilité des substances minérales tout au long de la chaine d’approvisionnement.

Bureau Centrale – Siège

Le CEEC jouit d’une autonomie administrative et financière. Il est dirigé par un directeur général, assisté d’un directeur général adjoint. Il comprend également des directions centrales. Son travail est relayé en provinces par les directions provinciales, les antennes et les bureaux auxiliaires. Le CEEC travaille en partenariat avec les comptoirs agréés, les entreprises minières et les entités de traitement.

LÉGISLATION

En République Démocratique du Congo, le secteur minier est régi par Loi n°18/001 du 09 mars 2018 modifiant et complétant la Loi n° 007/2002 du 11 juillet 2002 portant Code minier. L’ordonnance-loi n° 81-013 du 02 avril 1981 portant législation générale sur les Mines et Hydrocarbures, telle que modifiée et complétée par l’ordonnance-loi n°82-039 du 05 novembre 1982 a été abrogée et remplacée par la loi n°007/2002 du 11 juillet 2002 portant Code minier. En effet depuis l’Etat Indépendant du Congo, les ressources naturelles, particulièrement les substances minérales précieuses, n’ont cessé d’attirer des chercheurs et des investisseurs miniers venant de différents horizons. Ce qui avait amené le Congo Belge à légiférer sur la recherche et l’exploitation des substances minérales dans le Territoire National. En effet, par Décret du 16 décembre 1910 modifié et complété par le Décret du 16 avril 1919, le Gouvernement du Congo Belge avait réglementé la recherche et l’exploitation minières uniquement dans le Katanga.

Cette législation a été plus tard abrogée et remplacée par le Décret du 24 septembre 1937 pour l’ensemble du Territoire National. Ce Décret est resté en vigueur jusqu’en 1967 année de la promulgation de la première législation minière du Congo Indépendant par l’ordonnance-loi n° 67/231 du 3/05/1967 portant législation générale sur les mines et les hydrocarbures. Cette dernière a été à son tour abrogée par l’ordonnance-loi n°81-013 du 2 avril 1981 portant législation générale sur les Mines et les Hydrocarbures. L’abrogation n’avait pas apporté de grandes innovations de sorte que la dernière loi minière de 1981 ne s’était point écarté de celle de 1967 dans ses grandes lignes. Il ressort de l’analyse objective des toutes les données bilantaires des activités minières disponibles à ce jour, que les législations promulguées après l’indépendance de la République Démocratique du Congo, c’est-à-dire depuis 1967, n’avaient pas attiré les investissements, mais qu’elles avaient plutôt eu un impact négatif sur la production minière du pays et sur les finances publiques. Et que les régimes minier, fiscal, douanier et de change qu’elles avaient organisés n’étaient pas incitatifs. 

A quelques exceptions près, les études statistiques ont démontrés que les volumes d’investissements et de la production minière ont été plus importants dans la période allant de 1937 à 1966 comparativement à celle allant de 1967 à 1996, période régie par la loi minière de 1981. Il se dégage de ces données que 48 sociétés minières ont été opérationnelles pendant la période de 1937 à 1966 contre 38 seulement entre 1967 et 1996 et 7 dans la période d’après 1997. La nouvelle législation se voulait plus compétitive, avec des procédures d’octroi des droits miniers et/ou des carrières objectives, rapides et transparentes, ainsi qu’un régime fiscal, douanier et de change incitatif pour l’investisseur. Son application de juillet 2002 au 31 décembre 2016 a été à la base de l’augmentation sensible du nombre des sociétés minières et des droits miniers et des carrières ainsi que de l’accroissement de la production minière en République Démocratique du Congo.: 1. la survivance du régime conventionnel et de celui du droit commun, ainsi que la clause de stabilité des droits acquis sur une période des dix ans, impactant régulièrement le rendement de régime fiscal et douanier .

Certification

Pour raisons de traçabilité, Le CEEC via le gouvernement central a établit des Certificats pour identifier avec precision les mines de provenance de minerais ainsi que les mouvements des ces minarais dans la région ainsi que internationallement.

Documents émis :

  • Certificat d’origine à l’exportation.
  • Certificat CIRGL/RDC.
  • Certificat Kimberley établi par le CEEC, en ce qui concerne le diamant.
  • Certificat d’origine de facilitation douanière/DGDA (Facultatif), car sur demande de l’exportateur pour bénéficier des avantages dans certains pays importateurs conformément aux Conventions commerciales internationales dont la DGDA a souscrites.
  • Certificat de Dédouanement Final des Métaux (en collaboration avec la MONUSCO).

Impôts, droits, taxes et redevances à payer :

  • Taxe rémunératoire au CEEC, CTCPM, DGDA, DGRAD, OCC, SAESSCAM, CGEA ;
  • Contre-valeur du Certificat Kimberley et/ou du Certificat CIRGL/RDC au CEEC ;
  • Impôt forfaitaire au SAESSCAM (Petite Mine) au niveau de la Direction Générale des Impôts ;

EQUIPE

Structure Organique

Le CEEC suivant ses statuts comprend les organes ci-après :

  • Le Conseil d’Administration;
  • La Direction Générale;
  • Le Collège des Commissaires aux Comptes.

Le CEEC est placé sous la tutelle du Ministre ayant les Mines dans ses attributions et exerce ses prérogatives tutélaires sur les actes des organes de gestion par l’autorisation préalable et l’approbation ou l’opposition.

KALEMBA KASHAMA Dave

Président Conseil d’Administration (PCA)

« …Aujourd’hui, revêtu de la tunique d’autorité de certification le CEEC a plus que jamais besoin d’un personnel rodé et dévoué ... »

MUAMBA KANYINKU Freddy

Directeur Général (DG)

« Le CEEC en sa qualité d’Autorité de certification des substances minérales en RDC, réitère son engagement... »

Pr. KINYOKA KABALUMUNA God’el

Directeur Général Adjoint (DGA)

« La Conscience professionnelle est exigée en vue d’atteindre l’objectif visant la stabilité des recettes ... »

Direction Centrale et Directions Provinciales :
Chaque Direction centrale est composée des Divisions et Services centraux, et chaque Direction Provinciales est composées des Antennes et Bureaux Auxiliaires suivant l’importance de chacune d’elle.

Vérification

NOUS CONTACTER

Siège Sociale:

N°3989 Avenue des Cliniques, Gombe, Kinshasa, République Démocratique du Congo

Appels 

+243 800 999890

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